Présentation de Faolin, un ange au service du bien... [terminé ^^]

Je me nomme Faolin Felderim, Archange au service de Dieu, luttant contre les forces ténébreuses qui ronge l'humanité depuis plus d'un millénaire. A présent que vous en savez un peu plus sur mon identité, laissez-moi vous conter mon histoire...

Comme vous pouvez fort bien vous en douter, je ne suis pas naît ange, mais homme. Je vivais il y a bien longtemps, à une époque dont seul les races immortels peuvent encore se souvenir. J'ai vu le jour dans un petit village entouré par de magnifiques vallons que les paysans cultivaient avec amour pour leur vénéré seigneur. Ma mère, dont je ne me souviens malheureusement pas du nom, était très jeune, mais surtout très belle. Son visage était aussi blanc que la nacre et semblais briller de milles feux lorsqu'elle sortait sous le magnifique soleil d'été, saison de ma naissance. De mon père, je ne pourrais vous dire grand-chose puisqu'il est mort avant que je ne puisse le connaître, je ne sais même pas à quoi il ressemble, mais d'après ma mère, j'ai hérité de ses profonds yeux verts émmraudes ainsi que de sa loyauté. Il était chevalier et avait épousé ma jeune mère avant de partir livrer bataille aux envahisseurs. Ma mère ne profita de lui que lors de leur nuit de noce, nuit où vraisemblablement je fus conçu.

Ma mère m'éleva donc seul, mais cela ne dérangea personne puisque cette tâche était exclusivement réservée aux femmes à cette époque. Je me souviens encore de la maison que nous habitions, ou plutôt devrais-je dire du château. En effet, ma mère était la nièce du seigneur local, et son oncle avait fait construire pour elle un petit château de pierre, légèrement à l'écart du village, tout prêt d'une majestueuse forêt qui était déjà sûrement plusieurs fois centenaire, d'ailleurs, peut-être existe-t-elle encore aujourd'hui, bien que j'en doute fort hélasse...

Je vécus une enfance heureuse dans ce petit coin de verdure dans lequel je passais mes journées à apprendre avec bonheurs les nouvelles choses que les précepteurs m'enseignaient. Et lorsque j'avais quelques instants à moi, je me souviens que je montais sur le cheval brun que ma mère m'avait offert pour mes 8 ans, oh bien sûr, il n'était pas bien grand, mais il suffisait largement à mon bonheur. Comme la plupart des gens de cette époque, j'était croyant, et bien sûr, je le suis encore aujourd'hui. Notre vie était dictée par les lois religieuses, d'ailleurs, tous mes précepteurs étaient des religieux hauts placés du village. Malgré cela, je n'aspirais pas à une vie de prêtre, non, je voulais être comme mon père, libre comme l'air, libre de voyager, je voulais découvrir le monde qui s'offrait à moi.

Bien entendu, ma mère ne voulait pas me voir parti de peur de me perdre, moi, son fils, comme elle avait perdu son mari. J'attendis d'avoir 20 ans et, bien que ma vie au château me plaisait toujours autant, je rêvais toujours de paysages lointains et magnifiques. Une nuit, je pris ma décision de partir. Avant, je pris soin d'écrire une lettre à maman, lui disant de ne pas s'inquiéter. Mais peut-être aurais-je mieux fait de l'écouter et de rester au château...

Pendant plus d'un an, je parcourue les routes, libres comme le vent. Un jour je dormais dans une auberge, un autre à la belle étoile. Rien ni personne n'était là pour me dire ce que je devais faire. Mais un jour, ou plutôt une nuit, je fis une très mauvaise rencontre. Je me souviens parfaitement de la scène. Une ville sombre, une rue déserte, une fine silhouette sortant de nul par et qui s'approche vers moi. Je me souviens de son rire cristallin, j'en ai encore des frissions. Il me regardait dans les yeux, me fixant, j'étais comme envoûté par la beauté surnaturel du vampire. Il s'approche doucement de moi, et sans même qu'il ait à me toucher, je me retrouve plaquer contre un mur. Mes muscles sont comme tétanisés, ma tête m'ordonne de fuir, mais mes jambes refusent, et la créature s'approche de moi et m'enlace de ses bras blancs. Je sens sur mon visage la caresse de ses doigts froids, mais délicats, ses lèvres rouges contre mon coup. A cet instant, je ne désirais qu'une chose, que ce vampire s'empare de ma vie, qu'il me morde et qu'il fasse de moi son égal... Ma cela n'arriva pas. A une vitesse stupéfiante, la créature se dégagea de moi et me propulsa dans les aires. Dans ma chute, j' heurtai quelque chose. Je touchai terre lourdement, mais je ne put jamais me relever. Une jeune femme en pleure venait de me transpercer le coeur d'une épée. Peu à peu, ma vision se brouilla, je vis à peine un homme se relever, celui que j'avais percuter et arracher de mon corps la lame meurtrière.

Une fois, mort, je rejoignis les cieux, Dieu et ses anges fabuleux m'ouvrir les portes de leur paradie et c'est alors que j'appris les causes réel de ma mort. La femme était en réalité la fille de l'homme, un chasseur de vampires qui traquaient la créature qui m'avait abordé dans la ruelle. Ils l'avaient vu m'enlacer et pensaient qu'il m'avait mordu. Quand le vampire se rendit compte de leur présence, il ma balança sur le chasseur. Sa fille, en voyant mon teint pâle, héritage de ma mère, avait cru voir en moi nouveau vampire et me transperça le coeur.

Je pardonnai bien vite à ces deux personnes la faute qu'ils avaient commise, car je fus transformé en ange par le tout puissant, je grimpai tranquillement les échelons jusqu'à aujourd'hui, où je suis considéré comme les des dix anges les plus puissants. Malgré tout, il m'arrive parfois de repenser à ce vampire et, au fond de moi, je regrette qu'il ne m'ai pas transformer...